La Maladie et la Guérison
Notre éducation et notre culture nous imposent un regard sur la maladie axé sur le symptôme et de ce fait, nous percevons toute manifestation dans notre corps comme une fatalité et un fait arbitraire, alors qu’il ne s’agit en réalité que d’un signal. Le symptôme n’est pas un « problème » en soi, mais bien l’indicateur d’un dérèglement sous-jacent.
L’attention est portée sur la sensation, celle-ci devant être supprimée dès lors qu’elle devient trop intense…
Le fonctionnement du corps humain est originellement parfait que ce soit sur le plan physiologique, psychique ou bien émotionnel. Cependant, l’encombrement, l’épuisement, et parfois même l’obstruction de notre système, dû à nos conditions de vie, à notre environnement et à notre alimentation, perturbent son fonctionnement normal et entravent ainsi la manifestation de cet état de perfection.
En ce sens, la maladie (le symptôme) est une illusion qui nous aveugle et nous empêche de percevoir en profondeur combien notre système est encombré et congestionné. Grâce à cette compréhension, nous pouvons affirmer que la plupart des maladies trouvent leur origine dans la congestion et l’épuisement.
Nous pouvons comparer certaines approches médicales qui s’attaquent aux symptômes pour les éliminer à l’attitude qui consisterait à détruire les voyants d’un tableau de bord indiquant une panne dans un véhicule pour ne pas les voir. Néanmoins, si la panne est proche et donc inéluctable, détruire le voyant n’y changera rien. L’approche symptomatique consiste à détruire irrémissiblement les indicateurs et autres « jauges », nous révélant l’état interne du corps, ce qui, à plus ou moins long terme, signe notre condamnation.
Le symptôme demeure une expression individuelle et risque de nous cacher l’essentiel.
Il est donc nécessaire et même vital de passer d’une vision symptomatique de la maladie à une approche centrée sur le terrain, c’est-à-dire sur l’état profond des tissus, des glandes et des organes du corps. Le modèle proposé et développé sur ce site Web vise à s’intéresser au terrain et non pas aux symptômes.